Je vais vous dévoiler le retour de ma première expérience de trekking sur le Tour du Mont-Blanc en 7 jours. Vous trouverez dans cet article mon expérience en toute transparence ainsi que les anecdotes de mon aventure autour du Mont-Blanc. Que vous soyez débutant en trekking ou expert, découvrez en avant-première le Tour du Mont Blanc vécu de l’intérieur.
À ce jour, je n’avais encore jamais fait de trek organisé avant qu’on ne me propose de réaliser le Tour du Mont Blanc avec Cairn Trekking. Je suis partie avec des amis et nous avons donc fait appel à Cairn pour notre première expérience de trek sur le Tour du Mont Blanc en refuges. Comment vous dire, je n’ai pas regretté une seule fois cette décision, même au réveil du jour 7 sous la neige tout en haut du col du Bonhomme, bien au contraire ! Lors de cette aventure, nous avons eu la chance de traverser 3 pays : la France, l’Italie et la Suisse pour un total de plus de 100 km en 7 jours, vous imaginez ? Et tout cela en se laissant guider par notre super mule et bien sûr notre guide.
Nous avons réalisé notre TMB en 7 jours mi-septembre. Pourquoi cette période ? Au départ, ce n’était pas par choix, seulement nous avions trouvé cette semaine en commun avec des amis. Finalement, ce fut sans regret, nous avons pu profiter des belles journées de fin d’été, c’est également une période bien plus calme sur les sentiers de randonnée ainsi que dans les refuges.
En effet, nous n’avions pas mesuré la réputation du Tour du Mont Blanc qui est relativement prisée par les vacanciers de tout horizon à la recherche de dépassement et d’aventures. En été, il est donc parfois difficile d’obtenir des places dans les refuges d’après ce qu’il nous a été expliqué à moins de s’y prendre des semaines/mois à l’avance. C’est pourquoi, faire appel à un organisme de voyage permet d’assurer sa place dans les refuges, bus, ou tout simplement de profiter de chaque instant, sans se soucier de toute la logistique qui nous entoure.
Quant aux dates de départ, il faut prendre en compte la météo qui peut être relativement changeante en montagne et d’autant plus hors de la période estivale. D’ailleurs, je me souviens de notre dernier réveil, au Refuge du col du Bonhomme. Nous nous sommes levés sous un manteau neigeux et nous avons démarré la dernière journée sous la tempête. Là où certains auraient pu être découragés, nous l’avons pris comme un énième défi à relever.
Si vous envisagez de réaliser une préparation pour le Tour du Mont Blanc, ce que je peux vous conseiller, c’est de réaliser quelques randonnées de plus de 3 à 4h en amont. Il n’est pas nécessaire de gravir une montagne, mais un peu de dénivelé positif et négatif afin de s’habituer au type d’effort peut être rassurant. Il est tout autant important d’essayer votre matériel comme les chaussures et d’éviter les ampoules à l’avance par exemple. Mais pas d’inquiétude, le rythme de marche est adapté, beaucoup de pauses sont faites. Vous aurez le temps de faire vos séances photo devant les différents panoramas et donner envie à vos proches !
Pour les gros dormeurs, la grasse matinée n’est pas comprise, nous partons généralement vers 8h30 et nous arrivons en fin d’après-midi au refuge. Je vous avoue qu’une de mes plus grosses peurs était de m’ennuyer, avec toutes ces heures de marche. Mais vous savez quoi ? Chaque journée passait tellement vite, le temps sur ce genre d’expérience est vraiment différent. Le retour à la réalité était étrange, ne plus voir les visages qui étaient devenus familiers, alors que nous ne les connaissions pas quelques jours auparavant était nostalgique.
Si l’équipement pour le TMB et le contenu de ton sac est au cœur de tes interrogations, pas d’inquiétude ! Vous recevrez avant de partir, un guide avec toutes les informations nécessaires : du plan, au moyen d’accès, en passant par tout le détail du parcours, ou une liste qui regroupe tous les éléments indispensables pour votre Tour du Mont Blanc. Partez sans vous soucier des détails avec Cairn Trekking, parole de randonneuse ayant tenté l’expérience.
Avant notre départ pour le fameux Tour du Mont Blanc, nous étions à la fois pressés, excités et stressés à l’idée de prendre le départ pour cette nouvelle expérience. Nous avions mille et une questions en tête (“le groupe, sera-t-il sympa ?” , “quel guide allons-nous avoir ?” , “Allons-nous avoir la mule dès la première étape ?” , concernant les différents refuges ou même repas). Bref, un tas de questions nous trottaient dans la tête.
Nous avons fait notre arrivée à Chamonix où nous avons pu contrôler le poids de nos sacs (si vous vous demandez si vous pouvez ajouter un à deux kilos dans vos sacs, c’est raté…). On a ainsi pu mettre un visage sur notre guide et les personnes avec qui nous allions vivre cette expérience. Nous avons eu le droit à notre premier briefing sur la journée et le déroulé de la semaine et puis nous avons pris le grand départ de notre TMB.
Ça y est les premiers pas autour du Mont Blanc ! Lors des premiers kilomètres, nous avons pu commencer à prendre le rythme, s’habituer à marcher en groupe, avec nos sacs, bâtons, etc. Mais également à faire connaissance avec le reste du groupe et à échanger des anecdotes de nos vies, nos appréhensions du séjour... Comme je l’ai déjà évoqué, des personnes de tout horizons étaient présentes, la mixité du groupe était enrichissante, nous avions tous des parcours, âges, vies différentes que nous avions tant à dire.
Nous avons donc très rapidement pu faire face à des panoramas grandioses notamment sur le Mont Blanc. Notamment, lors de notre premier pique nique, nous nous étions arrêtés dans un coin calme ou nous avions un panorama complet sur des chaines de montagne ainsi que sur le Mont Blanc.
Si vous vous posez beaucoup (trop) de questions, c’est normal. Je partais sur mon premier trek en réalisant ce TMB en 7 jours. J’avais des appréhensions concernant la gestion de la fatigue, la dynamique du groupe ou simplement sur le fait d’être capable de marcher durant 7 jours d'affilée... Nous avons fait le TMB dans le sens départ de Chamonix avec une arrivée à Notre Dame de la Gorge aux Contamines Montjoie.
Selon moi, le plus difficile à gérer a été la météo, nous avons eu une journée de pluie et comme je vous l’ai évoqué, de la neige. En revanche, les statistiques ont parlés, nous avons eu une des seules journée de pluie que les guides ont connus durant l’été, en effet le soleil règne autour du Mont Blanc afin de nous offrir les plus beaux paysages. La difficulté de la randonnée dépend vraiment de chacun, certaines étapes étant plus difficiles que d'autres. Par exemple, si je me souviens bien, le jour 6 pour rallier le Refuge Elisabetta Soldini situé entre le haut du Val Venis et le col de la Seigne jusqu’au Refuge du Bonhomme, était une journée plus difficile que d’autres, mais aujourd’hui on ne se souvient que du beaufort dégusté et des chamois croisés sur le bord d’un sentier.
Un autre point qui peut être difficile selon le profil, est la vie en communauté, il est vrai que nous sommes amenés à vivre 24h/24h avec l’ensemble du groupe. De plus, de notre côté nous avions pris le tour du Mont Blanc en 7 jours en dortoir. Il est bon de savoir que ce sont des dortoirs de 4 à plus de 35/40 personnes en fonction des refuges. En terme de confort, on peut dire que c’est suffisant, mais il ne faut pas s’attendre à avoir sa propre chambre etc. sinon il vaut mieux s’orienter vers le Tour du Mont Blanc en 7 jours Confort. Cette option permet de profiter d’un plus grand confort et de plus d’intimité en comparaison aux dortoirs ou bivouac.
l’ambiance y est si chaleureuse, les repas réconfortants et les rencontres inoubliables.
Pour arriver au bout de ce TMB en 7 jours, nous avons été créatifs pour faire passer la journée de pluie ou encore les montées qui pouvaient être parfois sans fin. Notre stratégie ? Anticiper, prévoir et avoir conscience de l’étape qui nous attendait et se préparer mentalement pour l’étape qui arrive afin de ne pas subir sa journée. En réalité ? On chantait, parlait, s’extasiait devant les paysages, on grignotait beaucoup aussi. La dynamique du groupe était un réel moteur au dépassement de soi et nous a permis d’arriver tous ensemble au bout.
En partant faire le Tour du Mont-Blanc je pensais voir de magnifiques paysages, mais sans trop savoir à quoi m’attendre, évidemment j’avais regardé quelques photos avant de partir, mais la réalité est tout autre ! Chaque pas réalisé nous emmène vers une nouvelle vue, un nouveau paysage sous un autre point de vue. Sur l’intégralité du Tour du Mont Blanc nous avons en réalité que peu de passage ou nous voyons le Mont-Blanc puisque nous sommes tout autour. En revanche, chacun des pays traversés, des vallées ou sentiers empruntés nous avons été émerveillés par la diversité des paysages, des glaciers et des sommets. Découvrez les plus beaux point de vue panoramique autour du mont-Blanc.
Pour faire le Tour du Mont Blanc, vous avez deux possibilités d’hébèrgement qui s’offrent à vous : en bivouac ou en refuges. De notre côté nous avions choisi le Tour du Mont Blanc en refuges pour notre premier trek. La découverte des refuges en montagne était vraiment une expérience à part entière. Chaque refuge est différent, en termes d’ambiance, de décoration ou même de confort. Ce ne sont pas des hôtels, il y vraiment une ambiance chaleureuse et propice au partage avec des espaces communs, des grandes salles à manger, des vues imprenables au petit-déjeuners, le paradis quoi !
De plus, Cairn possède ses propres mules, les mascottes de la semaine (les guides sont formés pour s’en occuper, les soigner en cas de petits soucis, etc.), qui nous accompagnent sur les sentiers transportant une partie de nos affaires. Cela nous permet d’accéder à des refuges pas toujours accessibles en véhicule que d’autres organismes ne peuvent donc pas atteindre. Faire le Tour du Mont Blanc avec une mule est vraiment plus authentique, que les 4x4 qui ont une empreinte carbone qui est bien plus élevé. Sans vouloir faire l’écolo, je trouve cela dommage de faire la démarche de partir en trek à la montagne, avec de si beaux paysages et de faire monter des véhicules dans un milieu naturel.
En revanche, si je m’attendais à ce que les refuges soient réglementés afin de pouvoir vivre en communauté et partager tout ce qui est mis à disposition. Certains faits m’ont surpris la première fois. L’eau par exemple, c’est une denrée rare qui est comptée dans les refuges. Si je vous dis que l’eau est comptée, ce n’est pas sur le remplissage de vos gourdes, mais plus pour la douche (oui, celle que vous attendez toute la journée). Et bien, vous aurez le droit à une jolie pièce qui vous décompte un nombre de litres d’eau avant que l’eau ne vous soit coupée (non ce n’est pas une blague). Si vous souhaitez vivre une aventure, c’est la bonne destination.
Je retiens réellement un bon souvenir des différents endroits où nous avons pu dormir tels que le refuge Bertone, Elisabetta, à la croix du Bonhomme ou à la Fouly… Chacun de ces refuges était une expérience à part entière avec des repas réconfortants sous le signe du partage. Même si le confort n’était clairement pas à son maximum, cela a rendu l’expérience de ce Tour du Mont Blanc authentique et mémorable.
Pour conclure…
Il est vrai que prendre part à ce séjour organisé autour du Mont-Blanc était vraiment magique, et je le recommande à tous ! De plus, ne pas avoir à organiser toute la logistique de notre trek nous a permis de partir en toute sérénité. Si vous aimez partir sans vous soucier des détails, et que vous souhaitez vivre une expérience inoubliable et hors du commun, faites confiance à un organisme comme Cairn Trekking et vous ne serez pas déçus !